« Je ne compose pas avec le RN » publié par Le Point – Politique le
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En entrant Chez Georges, un bar à vin cosy du 6e arrondissement de Paris, Roland Lescure a ses habitudes. « Il n’est pas là Jeff ? » demande-t-il avec le sourire en passant commande. Fidèle des lieux depuis des années, le Franco-Canadien a découvert ce repaire d’amateurs de musique « trente ans plus tôt » à l’occasion d’un « bœuf de jazz ». Depuis, il s’y rend dès qu’il le peut. « Je me suis même rendu compte que mes parents le fréquentaient aussi dans les années 1960 », se plaît à raconter l’ancien ministre de l’Industrie et de l’Énergie, assis sur un petit tabouret, verre de rouge à la main.
Dans la vie comme en politique, Roland Lescure est fait du même bois. Aux côtés d’Emmanuel Macron depuis 2017, le Marcheur, né d’un père journaliste et résistant communiste et d’une mère responsable syndicale à la RATP, revendique sa fidélité et ses valeurs. « Je suis toujours le même, c’est l’avantage de commencer la politique à 50 ans : on s’est construit avant de devenir élu », confie ce macroniste tendance aile gauche.
Chantre de la coalition et du compromis, il n’a d’ailleurs aucun mal à approuver la méthode appliquée par François Bayrou depuis son arrivée à Matignon. « Il fait exactement ce qu’il faut faire, à savoir discuter avec la gauche, marginaliser le Rassemblement national et faire des compromis », résume-t-il en une phrase. En bref, tout ce que lui défend depuis maintenant sept mois lorsque la dissolution fut annoncée, le 9 juin dernier.
L’apaisement en ligne de mire
À l’époque, Roland Lescure, alors ministre, apprend la nouvelle « en se faisant maquiller » avant de « rentrer sur un plateau de télévision ». Le coup de massue est énorme, la désapprobation encore plus. Après quelques jours de réflexion, ce fidèle Marcheur remonte en selle et part dans sa circonscription, la première des Français de l’étranger (Canada et États-Unis) en quête de réélection. « J’ai tout de suite appelé au front républicain », tient-il à souligner.
De cette campagne expresse, il retient un moment charnière : sa rencontre à Boston avec Jacinda Ardern, ancienne Première ministre de Nouvelle-Zélande. « Elle m’a donné un cours de coalition », explique avec sourire le député qui pourrait discuter des heures de cette rencontre dont il tire de nombreux « apprentissages » sur la manière d’aboutir à des compromis.
Depuis son retour en France après avoir été réélu avec 54 % des voix, le Marcheur a pris « son bâton de pèlerin » et cherche l’apaisement pour le pays. En ce sens, il lui arrive régulièrement d’échanger avec de nombreux députés de droite comme de gauche. En décembre, avant la nomination de François Bayrou à Matignon, ce dernier échangeait encore avec plusieurs caciques socialistes tels qu’Olivier Faure, premier secrétaire du PS, ou Boris Vallaud, président de groupe à l’Assemblée nationale, sur la situation politique.
« Je considère que l’Assemblée nationale s’est un peu abîmée depuis deux ans et demi. On doit être un certain nombre à travailler à ce que l’esprit de dialogue et d’apaisement règne », explique-t-il pour justifier sa démarche. Le député des Français de l’étranger peut en tout cas compter sur une qualité de taille, son côté bilingue. Roland Lescure sait aussi bien parler aux macronistes qu’à la gauche.
Aujourd’hui, quelques jours après la non-censure du gouvernement Bayrou par les socialistes et alors que l’examen du budget est attendu la semaine du 3 février dans l’hémicycle, Roland Lescure alerte sur ce qu’il appelle le « risque de bras de fer permanent ». « Il manque des socialistes à ce gouvernement pour qu’ils puissent se sentir concernés par ce qu’ils font. Il y a des personnalités de gauche mais aucun socialiste », regrette l’ancien vice-président de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Un ancien favori pour Matignon
Face à cette situation, comment ne pas voir un risque de censure évident à la moindre fausse note de l’exécutif ? Comment sortir le gouvernement de ce sursis existentiel ? Roland Lescure semble connaître la réponse. « Il faut faire des compromis ! C’est désagréable, il faut sortir de sa zone de confort et s’accorder sur des désaccords mais c’est la solution », plaide l’ancien ministre résolu à porter cette méthode tout en restant « sensible » à ce que son parti a pu porter depuis sept ans.
Si Roland Lescure semble avoir une vision claire de l’action gouvernementale à mener, il faut dire que ce dernier n’est pas passé loin, quelques semaines plus tôt, d’être nommé Premier ministre, au détriment de l’actuel locataire de Matignon.
En décembre, alors qu’Emmanuel Macron entretient le mystère quant à son choix pour succéder à Michel Barnier, censuré par une alliance de circonstance entre le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national, le nom de l’ancien ministre de l’Industrie apparaît parmi les favoris aux côtés de François Bayrou et Sébastien Lecornu, actuel ministre des Armées. Pas une première pour lui.
Un an plus tôt, en janvier 2024, son nom circulait déjà avant que Gabriel Attal ne lui soit préféré. Mais cette fois-ci, l’hypothèse prend de l’ampleur lorsque Emmanuel Macron reçoit en aparté le principal intéressé à l’occasion de la remise de la Légion d’honneur de Serge Godin, un entrepreneur français.
Une nouvelle liberté de ton
En un rien de temps, l’option Lescure provoque une levée de boucliers. Pilonné par le Rassemblement national, Les Républicains et même certains macronistes, son nom est une nouvelle fois écarté. « Je l’ai pris comme une Légion d’honneur. Cela prouve que je suis quelqu’un qui ne compose pas avec le RN », s’amuse le vice-président. « Les autres, chez LR et Ensemble pour la République (anciennement Renaissance), n’étaient pas nombreux à ne pas vouloir mon nom », évacue-t-il d’un geste de la main. Maintenant, pour lui, la séquence est passée, aucune raison de s’y attarder plus longtemps.
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Reste que depuis son retour à l’Assemblée nationale, en juillet dernier, Roland Lescure cultive une certaine liberté de ton qu’il s’interdisait auparavant. « Je n’ai jamais émis de critique quand j’étais ministre, car lorsque l’on appartient à une équipe, on doit être loyal », justifie l’ancien ministre. Libre, il se permet désormais quelques sorties.
La dernière en date ? Sa décision affichée dans les colonnes du Parisien de quitter la plateforme X, propriété du milliardaire Elon Musk. « Je suis convaincu d’être du bon côté de l’Histoire », lâche-t-il sur ce sujet avant de s’échapper pour présider une séance nocturne à l’Assemblée nationale.
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